Au pied de mon arbre…

Marjolijn Dijkman’s practice is research-based and multi-disciplinary including film, photography, sculpture and installation. During this presentation she focuses on the points where her practice intersects with other fields of enquiry. Besides a short introduction to some formerly realised projects she introduces the research conducted for her project Between the Lines (2021 – 2023) currently developed in collaboration with Vents des Forêts (Lahaymeix, FR) and V2_Lab for the Unstable Media (Rotterdam, NL). ‘Between the Lines’ is tracing the monumental impact of both climate change and the invasive engraver beetle (Ips Typographus) on the pine forests in the polluted and traumatised landscapes around the ‘Zone Rouge’ in the North East of France.

Artist, Co-founder of Enough Room for Space, Brussels, BE.

Marjolijn Dijkman (1978, NL) is an artist and co-founder of Enough Room for Space, based in Brussels in Belgium. Solo shows include: Cincinnati Contemporary Art Center (CAC), US (2020); Club Solo, NL (2020); HIAP, FI (2019); OSL Contemporary, NO (2019); NOME, DE (2018); Munch Museum, NO (2018); Fig. 2 at Institute of Contemporary Art (ICA), UK (2015); West Space, AU (2015); IKON Gallery & Spike Island, UK (2011); Berkeley Art Museum, US (2008). Group shows include: AQUARIA, MAAT, Lisbon, PT (2021); Spoiled Waters Spilled, Les Parallèles du Sud, Manifesta 13, Marseille, FR (2020); 4th Screen City Biennale, NO (2019); 6th Lubumbashi Biennale, DRC (2019); 9th Contour Biennale, BE (2019); 1st Fiskars Biennale, FI (2019); Tendencies ’19, BE (2019); ARTEFACT 2019, BE (2019); 21st Biennale of Sydney, AU (2018); Performatik Biennale 2017, BE (2017); 11th Shanghai Biennale, CN (2016); 4th Marrakech Biennale, MO (2012); 7th Mercosul Biennale, BR (2009); 8th Sharjah Biennale, UAE (2007).
www.marjolijndijkman.com
www.enoughroomforspace.org

Quelle est l’origine de la diversité des variétés de pommes que vous consommez aujourd’hui ? Malgré son importance économique, culturelle et historique, les histoires évolutives du pommier cultivé et de ses parents sauvages restaient peu connues il y a encore 10 ans. L’utilisation de marqueurs génétiques sur plusieurs populations de pommiers sauvages et cultivés à travers l’Eurasie a permis de faire de grands progrès pour répondre à cette question. Les marqueurs génétiques ont révélé une histoire complexe de domestication des pommiers en Eurasie qui a été façonnée par l’histoire et les pratiques humaines. Domestiqué en Asie Centrale il y a plus de 4000 ans, plusieurs espèces de pommiers sauvages ont ensuite contribué à la diversité génétique du pommier cultivé lors de son voyage le long des routes de la soie vers l’Europe. Ces pommiers sauvages sont actuellement menacés et des programmes de conservation sont mis en place pour les préserver, notamment en Europe.

Chercheuse CRCN CNRS, Cheffe équipe ATIP « ECLECTIC » Ecologie et génomique des interactions multi-espèces, laboratoire « Génétique Quantitative et Évolution – Le Moulon » (Université Paris-Saclay – INRAE – CNRS – AgroParisTech).

Comment évoluent et s’adaptent les plantes et les parasites en réponse à leur environnement ? Amandine Cornille s’intéresse à ces questions. Sa thèse et son premier post-doctorat (2009-2013, Université Paris Sud) portent sur les processus évolutifs impliqués dans la domestication des pommiers. Son deuxième post-doctorat (2013-2015, Université d’Uppsala, Suède) s’attaque à comprendre les capacités d’adaptation d’une plante invasive annuelle. Son troisième post-doctorat vise à disséquer les processus évolutifs impliqués dans la coévolution hôte-parasite (2015-2017, École polytechnique fédérale de Zürich, Suisse). Elle rejoint en 2017 le laboratoire Génétique quantitative et Evolution – Le Moulon (GQE – LE MOULON) en tant que chargée de recherche, et obtient un financement ATIP-Avenir pour monter son équipe en 2019. Amandine Cornille et son équipe combinent l’expérimentation en laboratoire, les expériences de terrain, ainsi que la génomique et la génétique des populations afin de comprendre l’impact du changement climatique et de l’émergence de nouveaux ravageurs sur les arbres fruitiers. Ce projet vise à la conservation raisonnée des espèces sauvages apparentées aux fruitiers domestiqués. Dans ce contexte, l’équipe a noué des liens avec de nombreuses structures associatives et acteurs locaux. Ce partenariat étendu s’est concrétisé par la naissance d’un verger conservatoire, expérimental et pédagogique de pommiers sauvages sur le plateau de Saclay.
http://moulon.inrae.fr/equipes/atip/
https://www.ideev.universite-paris-saclay.fr/fr/le-verger

Partant d’observations scientifiques sur la nature électrogénique et cognitive des rapports entre les plantes et le milieu, on s’interrogera sur le rôle des intelligences relationnelles et du retour du sensible dans les pratiques transdisciplinaires contemporaines en art & science, ainsi que sur les mutations culturelles qu’elles engendrent.

Responsable du Pôle Art & Science du Collectif Culture 91 (Département de l’Essonne, Périmètre de Paris-Saclay).

Neuroscientifique responsable du Pôle Art & Science du CC91, l’auteur centre ses travaux sur la plasticité des systèmes vivants (neurodégénérescence, électrophysiologie végétale et animale) et le développement des relations entre art, science et humanités. Président de l’association Plasticités Sciences Arts et du Collectif Culture 91 qui produit La Science de l’art et travaille en réseau avec plusieurs structures art-science (TRAS, Exoplanète Terre), il dirige depuis 2005 la revue transdisciplinaire de plasticité humaine PLASTIR. Parmi ses ouvrages récents, Écriture et Plasticité de Pensée, Anima Viva, 2015, La mémoire de la vie; Edgar Morin-Patrick Curmi, Ed. de L’Attribut, 2017. Mémoires singulières, mémoires plurielles, L’Harmattan, 2018, L’intelligence des plantes en question, Hermann, 2020.